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Poutine : la Russie n’est pas homophobe. Vraiment ? En Pologne, ça bouge avec un premier maire gay !

samedi 6 décembre 2014, par philzard

Alors que l’adoption en Europe de lois instaurant un mariage homosexuel a choqué en Russie, Vladimir Poutine multiplie les attaques contre les valeurs « occidentales », selon lui, décadentes. Avec une vraie langue de bois, il semble affirmer son tout et son contraire. Il ne s’oppose pas aux minorités sexuelles mais défend une famille traditionnelle et saine. Ce qui relègue les personnes homosexuelles et bisexuelles en Russie aux marges de la société russe ! Ci-dessous, quelques éléments de langage du président Poutine, rapporté par le Journal Ouest France. En Pologne, dans l’ancien pays du bloc soviétique, de forte tradition catholique, les choses bougent. Robert Biedron a été le premier homme politique polonais à faire son coming-out. Il a été élu premier magistrat de Slupsk, une ville de la côte baltique.

- Le président russe Vladimir Poutine a déclaré vendredi que la Russie n’était pas un pays homophobe, contrairement à certains Etats des Etats-Unis.

- La Russie n’est pas un pays homophobe, contrairement à certains Etats des Etats-Unis, s’est défendu vendredi le président Vladimir Poutine tout en rappelant son credo : « une famille traditionnelle, une famille saine ».

« Ceux qui tentent de nous coller une étiquette (de pays homophobe) sont justement ceux qui font de l’orientation sexuelle non traditionnelle un délit pénal », a déclaré le président cité par l’agence de presse russe TASS.

Selon l’agence de presse, M. Poutine a notamment fait allusion à certains Etats américains où l’homosexualité serait un délit. Le mariage homosexuel est légal actuellement dans 34 des 50 Etats américains.

- La Russie, où l’homosexualité était considérée comme un crime jusqu’en 1993 et comme une maladie mentale jusqu’en 1999, a adopté l’année dernière une loi punissant tout acte de « propagande » homosexuelle et de pédophilie devant des mineurs de peines d’amende et de prison. Cette loi avait provoqué lors de son adoption de vives critiques, notamment en Occident.

- « Nous reconnaissons et ne portons pas atteinte aux droits des minorités sexuelles », a assuré M. Poutine, qui s’exprimait au cours d’une rencontre avec les membres du Comité présidentiel pour les droits de l’homme. « Mais la famille traditionnelle, la famille saine, c’est notre choix stratégique », a-t-il souligné. « L’un n’exclut pas l’autre ».

Suite de l’article d’Ouest-France : http://www.ouest-france.fr/homosexu...

- C’est une première, et elle est plutôt inattendue. En 2011, Robert Biedron était devenu le premier parlementaire polonais ouvertement gay. Cette année, 57% des 100 000 habitants de Slupsk, une ville située sur la côté baltique, l’ont élu maire, rapportent Les Inrocks. Il a ainsi largement battu le libéral Zbigniew Konwinski, candidat du parti en place. Lui se présentait sur la liste du mouvement de Janusz Palikot (centre gauche), précise Courrier International. Le pays est pourtant marqué par une tradition catholique profondément ancrée. En 2007, près de 80% des homosexuels polonais jugeaient nécessaire de cacher leur orientation sexuelle sur leur lieu de travail. Il a fallu attendre juin 2011 pour que le Musée national de Varsovie programme une exposition d’art gay et lesbien. En 2013, un sondage CBOS montrait que seulement 12% de la population estimait que l’homosexualité était une chose normale. La même année, l’emblématique fondateur de Solidarnosc Lech Walesa avait même déclaré que les parlementaires homosexuels devaient siéger aux derniers rangs, n’étant qu’un petite minorité... Biedron avait alors siégé, à la séance suivante, au premier rang de l’Assemblée.

Suite de l’article de Libération : http://www.liberation.fr/monde/2014...

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